novembre 2013 / Le dossier du mois
Rythmes scolaires : ce qui marche et ce qui cloche dans le 18e
Semaine de quatre jours et demi, activités périscolaires : une réforme très controversée qui fait pourtant des heureux.
La polémique dure depuis le printemps. La plupart des syndicats d’enseignants d’un côté, l’UMP de l’autre, qui n’ont pourtant pas pour habitude de cheminer de concert, sont vent debout contre la réforme des rythmes scolaires. Les premiers réclament l’abrogation du décret d’application de la nouvelle loi, ou au moins sa réécriture. La seconde bat la campagne… municipale, notamment dans le 18e, à grand renfort de distributions de tracts aux accents dramatiques contre une expérience dont les enfants seraient les « cobayes ».
Sur le papier, c’est pourtant une belle et généreuse réforme. D’une part parce qu’elle doit alléger la journée de travail des écoliers français, l’une des plus lourdes d’Europe. D’autre part parce qu’elle s’engage à proposer gratuitement à tous les enfants des activités culturelles et/ou sportives, qui sont aujourd’hui le privilège des rejetons de familles socialement et culturellement favorisées.
Seulement voilà, la mise en place des nouveaux rythmes à la rentrée ne s’est pas très bien passée. Normal disent les uns : il faut toujours du temps pour rôder des changements importants. Inadmissible répliquent les autres si les nouveaux rythmes ont des effets pires que les anciens. Le 18e du Mois s’est rendu dans plusieurs écoles de l’arrondissement. Les impressions divergent. Côté profs, inquiétude et malaise. Côté parents, on note quelques difficultés mais les enfants sont plutôt contents... (Lire la suite dans le numéro de novembre 2013)