Simplon.co s’est implanté au cœur du quartier de La Chapelle, à la halle Pajol. Le centre accueille une vingtaine de personnes qui se forment aux métiers du numérique.
Ambiance salle de classe à Simplon.co. À côté des ordinateurs qui équipent chaque table traînent parfois paquets de chips ou bouteilles de soda, mais les élèves sont tous très concentrés. Ce sont des jeunes décrocheurs, des chômeurs, d’anciens salariés en reconversion professionnelle, voire des personnes réfugiées.
Ce centre leur propose des formations gratuites et certifiantes (mais non qualifiantes) de six mois aux métiers du numérique (développement web, construction d’applications mobiles ou de sites, programmation informatique…). Tous rêvent ici d’intégrer – pourquoi pas de créer – la start-up de demain, celle qui décrochera la timbale parmi les milliers d’entrepreneurs qui tentent chaque année de surfer sur les succès de l’hyperconnexion. Il s’agit même d’une entreprise solidaire d’utilité sociale, agréée pour ses engagements : lucrativité limitée, gouvernance participative ou encore encadrement de l’échelle des salaires.
Le secteur du numérique recrute beaucoup. « Le numérique est partout aujourd’hui. Il y en a dans les voitures, les réfrigérateurs, les maisons, tout devient numérique, observe Frédéric Bardeau, président et co-fondateur de Simplon.co. Il faut donc des développeurs et des compétences numériques pour collecter des données et faire travailler les objets connectés. Or, les universités et les grandes écoles n’en forment pas assez par rapport aux besoins. » Selon lui, il y aurait entre 100 000 et 200 000 postes non pourvus... (Lire la suite dans le numéro de février 2018)
Photo : © Thierry Nectoux