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mai 2016 / La vie du 18e

Quand un champion du monde de boxe transmet sa passion à des enfants du 18e

par Lucie Créchet

L’ancien champion Issa Hamza entraîne enfants et ados tout en les aidant à « changer leur stratégie de vie ».

De la sueur, de l’enthousiasme, et une sacrée dose d’énergie : l’ambiance était forte au premier gala de boxe éducative organisé par l’association de Issa Hamza, triple champion du monde de boxe anglaise, le 27 mars dernier. Une salle du gymnase Bertrand Dauvin accueillait l’événement, à deux pas de la porte de Clignancourt. Pour les six jeunes coachés par Issa, ce fut une journée riche et inédite : premiers combats en format championnat, encadrés par des arbitres. Ils tentaient d’obtenir les gants rouges : « le grade qui permet aux jeunes d’accéder à la compétition », précise le président.

Une journée effervescente

Le matin, les compétiteurs sont pesés pour définir leur catégorie de poids et les seize assauts de l’après-midi. Une trentaine de jeunes, dont trois filles, vont s’affronter, venant de clubs de toute l’Ile de France : Gennevilliers, Asnières, Sartrouville, Paris 18e et les Batignolles.
A 13 h, les assauts commencent. Ryan est le premier à monter sur le ring. Casque sur la tête, gants aux mains, protège dents. Splendide dans son short noir brillant et débardeur aux couleurs du 18e. Une tenue qui claque, comme le nom de l’association Hamza Graines de boxeurs Golden Boys ! Dans le coin du ring, il sautille d’un pied sur l’autre, impatient. Un dernier mot du coach et la cloche retentit. Très vite les coups fusent. Direct du droit, gauche, crochet. Mais tout en retenue : « en boxe éducative (jusqu’à 16 ans), les enfants n’appuient pas leurs coups, sinon ils ont des pénalités », prévient le président. D’ailleurs, on ne parle pas de combats mais d’assauts. Pour le spectateur non averti, la force des coups est tout de même impressionnante et, dans l’énergie du jeu, la frontière est parfois ténue. Quelques pénalités en témoignent. Ryan aime aussi la boxe pour ça : « j’aime donner des coups et en recevoir. J’aime bien avoir mal, pour que ça m’endurcisse. »... (Lire la suite dans le numéro de mai 2016)


Photo : © Joseph Banderet

Dans le même numéro (mai 2016)

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octobre 2024