Un nouveau prestataire a été choisi par la Mairie de Paris pour collecter les bacs verts et les bacs jaunes, qui acceptent désormais tous les plastiques.
Derichebourg, match retour. Après avoir été évincée en 2014 de la collecte des ordures ménagères de l’arrondissement, la multinationale vient de remporter le marché pour 2019-2025 devant son rival Pizzorno, un groupe varois. L’entreprise Derichebourg environnement collectera au total les pou- belles des habitants dans six arrondissements parisiens à partir du mois de juin. Le 18e fait en effet partie des dix arrondissements où cette compétence municipale a été transférée au privé il y a une dizaine d’années.
Déchets bientôt compostés
Les horaires de collecte resteront les mêmes : de 17h à 23h, sauf pour Montmartre où les camions passent tôt le matin, en raison de l’étroitesse des rues et de la fréquentation touristique. Le contenu des bacs verts est déposé tous les jours à l’usine d’incinération de Saint-Ouen et celui des bacs jaunes prend la direction du centre de tri de Romainville deux fois par semaine. D’ici à 2021, les déchets alimentaires devraient aussi être valorisés, en partenariat avec Moulinot compost. Cette entreprise récupère déjà les épluchures et restes alimentaires de plusieurs cantines du 18e. En attendant cette révolution, la nouveauté pour 2019 est à chercher dans la poubelle jaune. Depuis le mois dernier, vous pouvez en effet y déposer tous vos plastiques et non plus uniquement les emballages rigides. Parmi les heureux élus, on trouve les pots de yaourts, les films et sacs plastique ou encore les barquettes.
Le bac jaune accueille aussi les petits déchets métalliques, type gourdes de compote, capsules de café ou plaquettes de médicaments vides. Seule condition : tout doit être jeté en vrac. Les agents du centre de tri n’ont en effet pas le temps d’ouvrir les sacs et les vider. Pas besoin de laver au pré- alable les emballages, il suffit de les vider correctement. En revanche, restent bannis des bacs jaunes certains types de papier (essuie-tout, mouchoirs et serviettes) ainsi que les couches. Pour l’heure, l’augmentation de la fréquence des collectes de ces conteneurs ne semble pas prévue. (Lire la suite dans le numéro de janvier 2019)
Dans le même numéro (février 2019)
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