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mars 2016 / La Chapelle

Quand les rats jouent aux cartes rue Marx-Dormoy

par Nadia Djabali

Superman, rasta ou joueurs de poker : les rats animent la vitrine des frères Krief, qui en connaîssent un rayon sur ces rongeurs.

Tout commence il y a trois ans, par un voyage aux États-Unis. Dans l’avion qui le mène à New York, Charlie Krief entame une conversation avec son voisin et décou­vre que ce dernier est taxidermiste. « On s’est échangé nos numéros de téléphone, raconte Charlie, et ça m’a donné des idées. » Avec 30 ans de métier au compteur, Charlie Krief est à la tête de plusieurs magasins dans Paris. Sa spécialité : la désinsectisation et la dératisation. Une affaire de famille d’ail­leurs, puisqu’il travaille avec son frère Yves qui, lui, tient boutique au 43 rue Marx Dormoy.
L’idée de Charlie Krief : installer dans les vitrines de ses magasins des scènes où l’acteur principal est le rat. « Je regardais les tournois de poker et ça m’est venu : je me suis dit “Ah si je faisais des rats”. » Des rats qui manient la quinte flush (une suite à l’as au poker), d’autres qui simulent un combat de boxe, un rat superman car son fils est fan du superhéros, un rasta, un punk, parce que Charlie en croise pas mal rue de Flandres, où il a un autre magasin. « J’ai dit au taxidermiste “Allez, fais-moi un uppercut”, ça me rappelle l’époque où j’allais voir des matches de boxe à l’Élysée Montmartre. »
La plupart du temps, les clients prennent ça à la rigolade. Il y en a même qui se sont cotisés pour offrir des rats boxeurs à un ami dont l’anniversaire pointait le bout de son nez... (Lire la suite dans le numéro de mars 2016)


Photo : © Jean-Claude N’Diaye

Dans le même numéro (mars 2016)