Opéré par l’équipe du professeur Nataf après un infarctus massif, Georges Serra témoigne de l’excellence des soins et de l’importance du don d’organes.
Plus belle la vie pour Georges Serra : sans un don du cœur, il serait mort. Il a été greffé à l’hôpital Bichat en 2014 par le professeur Nataf. Nous avons rencontré ce sexagénaire, attachant, qui nous a raconté son parcours.
Trois fois par jour, Georges prend son traitement anti-rejet, un geste qu’il n’oubliera jamais car vital pour sa nouvelle vie. « S’y soustraire serait dramatique et mettrait ma vie en danger » lâche sur le ton de l’évidence ce greffé prolixe à l’évocation de son avenir.
Algérois de naissance en 1951, cet homme de 65 ans a frôlé la mort. Arrivé en métropole à l’âge de 11 ans, Georges, marié à une pétillante Italienne du Piémont, réside porte de Saint-Ouen. Un faux air de Jean Reno, l’allure sportive, ouvert, spontané, décontracté, la barbe affirmant une vraie personnalité, le greffé croque la vie à pleines dents et se livre avec une faconde intarissable... (Lire la suite dans le numéro de mars 2017)
Photo : © Tessa Chéry
mars 2017 / La vie du 18e