L’Institut des cultures d’islam présente la vie et l’imaginaire d’une ville dévastée par les conflits.
Audacieuse proposition de Sabyl Ghoussoub, l’exposition C’est Beyrouth raconte les chevauchements entre tradition et modernité dans un pays ébranlé par la crise migratoire, les conflits régionaux et une récente guerre civile.
L’effervescence d’un imaginaire outrancier caractérise le Liban d’aujourd’hui et la sélection de photographies et de vidéos dans l’exposition reflète la diversité de la société libanaise en pleine mutation.
Dans les salles du bâtiment rue Léon, on découvre d’abord la vidéo On War and Love de Fouad Elkoury, sorte de journal intime de la guerre de juillet 2006 au cours de laquelle le Liban a subi des frappes aériennes de la part d’Israël pendant 33 jours. Le ton élégiaque et mélancolique de l’exposition est donné. Comment s’inventer de nouveaux rites et de nouvelles manières d’être ensemble dans un paysage dévasté ?
Photo : Patrick Baz