Le café littéraire aux multiples facettes rencontre des difficultés économiques.
Le Petit Ney, le café littéraire associatif, situé porte Montmartre, entre périphérique et Maréchaux, fait face à une baisse continue de ses subventions et craint pour son avenir. 300 000 € sont nécessaires chaque année pour faire tourner le lieu et assurer les cinq salaires. Les ressources propres, 8 000 € d’adhésions et environ 44 000 € générés par la restauration et les activités n’y suffisent évidemment pas. Alors quand les différents financeurs baissent leurs subventions, lorsqu’ils ne les suppriment pas purement et simplement, la situation se tend très vite.
Cela commence par l’abandon en 2016 des emplois tremplins par la région qui impacte directement le poste de Sylvie Gourio, administratrice, que nous avons rencontrée. Manque à gagner par an, 12 000 €. La Mairie de Paris par l’intermédiaire de ses différentes directions, a également revu ses subventions et c’est environ 25 000 € de moins dans les caisses. (Lire la suite dans le numéro de juin 2018)
Dans le même numéro (juin 2018)
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