Il fait partie de ceux qui renforcent le mieux les chances de réussite des élèves, d’après l’indicateur Ival de l’Éducation nationale.
Pas sûr qu’ils auraient osé l’imaginer, et pourtant les faits sont là : au lycée Rabelais, élèves et enseignants viennent d’apprendre que leur établissement est l’un des plus performants de France et le plus performant d’Île de France. Non qu’il obtienne les meilleurs résultats au bac, encore que la proportion de 85 % de succès soit fort honorable, mais parce que ses élèves ont plus de chance de décrocher leur diplôme que ce que leur niveau de départ laissait espérer.
Plus 11 points
C’est en effet ce que démontre Ival (indicateur de résultats des lycées), un outil statistique assez complexe de l’Éducation nationale pour calculer « la valeur ajoutée » d’un établissement, c’est-à-dire la différence entre les résultats obtenus et ceux que l’on aurait pu prévoir par rapport à des établissements comparables. Autrement dit, un lycée qui reçoit de bons élèves, sélectionnés de l’entrée en seconde jusqu’à la terminale, quitte à exclure en cours de route la queue du peloton, pourra se retrouver avec une « valeur ajoutée » négative malgré un taux de succès proche de 100 % ; à l’opposé, un autre lycée, qui accueille des élèves moins performants au départ mais réussit à accompagner la plupart d’entre eux de la seconde au bac, sera beaucoup mieux noté, même si le taux de réussite au bac y est moins spectaculaire. Et c’est le cas du lycée de la rue Francis de Croisset. Concernant le taux de réussite au bac, la valeur ajoutée qu’il obtient est de 7 points. Et il fait mieux encore concernant le taux d’accès au bac des élèves entrés dans l’établissement en seconde avec une valeur ajoutée de 11 points. Le taux de succès au bac atteint même 93 % dans la section paramédicale et social, la plus importante en nombre de ce lycée mais, côté valeur ajoutée, ce sont les sections d’enseignement général et surtout celle des sciences de laboratoires qui l’emportent. Comment expliquer ces performances ? ... (Lire la suite dans le numéro de juin 2016)
Photo : © Jean-Claude N’Diaye
Dans le même numéro (juin 2016)
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