La chanteuse a reçu le prix de la révélation féminine de l’année le 25 avril dernier, au théâtre du Châtelet, lors des Flammes, une cérémonie initiée par les médias Yard et Booska-P, afin de célébrer les musiques urbaines comme le rap, le r’n’b, l’afrobeat ou le dancehall.
Un prix qui confirme le talent de cette jeune artiste de 16 ans et demi, qui n’a pour l’heure que cinq singles à son actif, dont le titre Citadelle, déjà certifié disque d’or. Comme le suggèrent la pochette et le clip vidéo de ce morceau cumulant plus de 22 millions d’écoutes sur la plateforme Spotify, Merveille Mpongi est une enfant de la porte de Clignancourt, où elle a commencé le chant à l’âge de 7 ans.
« C’est comme ma deuxième maison »
Dix ans plus tard, son quartier est au centre de ses premiers textes, qu’elle transpose sur des mélodies entêtantes aux frontières du r’n’b, de l’afropop ou de l’afrobeat. Comme dans son morceau Ghetto, qui a également participé à faire connaître l’adolescente d’origine congolaise. « Quand j’ai entendu l’instrumentale, je me suis dit qu’il fallait que je parle de la vie, de mon quartier, expliquait-elle fin décembre au micro de la radio Generations. C’est en restant dans mon quartier que je suis devenue quelqu’un. J’ai appris des choses, c’est comme ma deuxième maison. »
Une deuxième maison dans laquelle il lui est désormais difficile de passer incognito, tant sa notoriété a explosé depuis six mois. Discrète et bien entourée, Merveille continue d’enregistrer des morceaux dans son coin et prend de l’assurance sur scène.
Après avoir assuré plusieurs premières parties, dont celle du rappeur de la Goutte d’Or Guy2Bezbar, celle qui foulera cet été la scène du Cabaret Vert à Charleville-Mézières s’est produite pour la première fois en solo au théâtre Les Étoiles, le 24 mai dernier. N’oubliant pas d’où elle vient, elle réalisait deux jours plus tard un show surprise lors d’une olympiade culturelle organisée au square Léon dans le cadre de Magic Barbès, en partenariat avec les Enfants de la Goutte d’Or — où elle a été stagiaire. •
Photo : DR
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