Depuis le 19 janvier, la réforme des retraites et la méthode choisie par le gouvernement pour l’imposer font descendre les Parisiennes et les Parisiens dans la rue. Slogans et stigmates de la grève s’affichent dans l’espace public. Les habitants du 18e ne sont pas en reste.
- Marche aux flambeaux du 4 mars, organisée par la NUPES au départ de la place de Clichy. En tête de cortège, deux élus à la mairie du 18e, Pierre-Yvain Arnaud, adjoint EELV, en charge des solidarités et de l’hébergement d’urgence et Léa Balage El Mariky, adjointe EELV en charge de la vie associative, de l’alimentation durable et des repas scolaires.
- La marche du mercredi 22 mars au départ de Stalingrad a réuni quelque 2000 manifestants. Organisée par l’union locale CGT et le collectif 18e en lutte, elle était la seule manifestation autorisée ce jour-là dans Paris. Elle a accueilli des Parisiens d’origines diverses : les députés LFI Danièle Obono et Mathilde Panot étaient présentes, ainsi que les libraires syndiqués.
- Enseignants, directeurs et personnels des établissements scolaires sont particulièrement mobilisés depuis le début du mouvement. S’ils sont opposés à la réforme des retraites, ils sont également concernés par des suppressions de classe (lire p. 8) et par une concertation avec leur ministère de tutelle sur leur rémunération.
- Dès les premiers jours de la mobilisation, les conséquences de la grève des éboueurs ont été les plus visibles. Tous les arrondissements ne sont cependant pas touchés. Avenue de Clichy, la collecte des déchets côté 18e a continué d’être assurée par l’entreprise privée gestionnaire du marché. Le trottoir de droite, en revanche est dans le 17e arrondissement. La collecte y est gérée par les services de la Ville de Paris dont les agents étaient en grève.
Photos : Thierry Nectoux et Sandra Mignot