Peintres et sculpteurs autodidactes américains du XXe siècle, associés à de jeunes artistes internationaux peu ou jamais exposés, pour un tour du monde de l’outsider pop.
A priori, les deux expositions printanières de la Halle Saint-Pierre ont peu de choses en commun. Pourtant, pour ces deux présentations collectives, l’art populaire est une source d’inspiration majeure. Une illustration parfaite du cousinage entre art brut et art « savant ».
À Chicago, un musée dédié
L’art outsider s’est épanoui dans la Cité des vents, bien plus que dans n’importe quelle autre métropole des Etats-Unis, dès l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, le courant y possède son musée dédié (INTUIT, qui a organisé le présent accrochage). Les dix artistes que l’on découvre à la Halle Saint-Pierre ont tous vécu à Chicago, qu’ils y soient nés ou qu’ils soient arrivés de loin.