Depuis 27 ans, Le 18e du mois se veut un « trait d’union entre les citoyens, les associations et les quartiers pour informer et émouvoir ». Bénévoles habitants du 18e et salariées, nous nous employons tous les jours à continuer de faire vivre ce journal, unique en son genre à Paris, dans l’esprit des fondateurs, indépendant de toute organisation politique, religieuse ou syndicale. Pari tenu ?
Anne, Annick, Annie, Camille, Catherine, Cornélie, Danielle, Davide, Dominique(s), Elise, Emmanuel, Erwan, Florianne, Jacky, Jeanne, Jean-Claude, Jérôme, Laïla, Marie-Odile, Magali, Marika, Martine, Mauko, Monique, Noël, Noëmie, Patrick, Paul, Samuel, Sonia, Sophie, Stéphane, Sylvie, Thierry, Valentina sont quelques-uns et quelques-unes des bénévoles qui tous les mois permettent au journal d’exister, de sa rédaction à son envoi chez les abonnés ou sa vente en kiosque.
A peine un numéro est-il sous presse que tout recommence par la réunion du comité de rédaction, chez l’un ou l’autre, autour d’un petit verre et de quoi grignoter (ne jamais oublier la convivialité). Toute l’équipe de rédacteurs, rédactrices et photographes y est conviée pour proposer et discuter, quelquefois de manière passionnée, des sujets du numéro suivant.
Ensuite au boulot ! Chacun mène ses interviews et son enquête, vérifie ses informations et rédige son papier avant de l’envoyer à Sandra, notre « rédac’chef »
Le Comité éditorial (six personnes actuellement) entre ensuite en action, relit les papiers, les commente en réunion, corrige (éventuellement) l’orthographe et la syntaxe, raccourcit, demande des informations supplémentaires avant de renvoyer à Sandra.
Anne, notre maquettiste, commence alors à donner forme au journal.
Cerise sur le gâteau, la réunion de Une (en général le samedi précédant la sortie) est un moment d’intenses réflexions : sur les sujets qui doivent y « monter » et surtout sur les titres. Une bonne Une est primordiale, c’est la « vitrine » du journal qui incite (ou pas) à l’acheter.
Dernier week-end avant parution, les relecteurs, armés de leurs yeux de lynx, traquent la moindre coquille.
Le mercredi, l’épreuve validée part chez Promoprint, notre imprimeur de la rue Marcadet, qui nous livre (actuellement) 1 600 exemplaires le vendredi matin.
Une équipe se charge d’en plier environ 600 qui seront portés à la Poste l’après-midi même pour arriver dès le samedi matin chez nos abonnés. Une autre équipe, qui à pied, qui à vélo, emporte les journaux pour les livrer dans chacun de nos points de vente (une soixantaine).
Les ventes extérieures ou lors d’événements sont également des moments importants où les bénévoles se mobilisent pour faire connaître le journal. Dernier en date, le marché de Noël au Hasard Ludique le 19 décembre où nous faisions stand commun avec l’autre journal du 18e, Le Chat Noir.
Janvier 2022, le numéro 300 est en vente et nous fêtons le chemin parcouru. Champagne ! Vous voulez nous rejoindre ? N’hésitez pas, vous êtes les bienvenus
dans ce journal qui est le vôtre (contact : 18dumois@gmail.com).
Photo : Jean-Claude N’Diaye