novembre 2020 / Alimentation : les invendus cassent les prix
Un bonus pour aider les associations
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L’équivalent de 30 repas donnés par semaine
Le centre d’hébergement Cœur de femmes, rue Pajol reçoit depuis deux ans des invendus alimentaires par l’intermédiaire de la société Phenix. Dans ce lieu d’accueil pour femmes seules en situation de précarité, qui abrite 40 pensionnaires (dont quelques couples), les repas du midi et du soir sont préparés par les résidentes. Les invendus représentent une manne intéressante pour l’institution mais qui a demandé certaines adaptations. « Après des commandes plus importantes, nous ne passons maintenant plus qu’une commande par semaine, explique Angélique Bérengé, cheffe de service. En effet, nous n’avons pas de capacité de stockage et le système ne permet pas de déterminer les quantités reçues, ni de choisir les produits, nous avions donc plein de restes que nous devions jeter au final. »
Les dons sont principalement constitués de produits frais : jambon, poulet, salades, sandwichs sous vide, parfois du fromage et aussi des produits secs comme des gâteaux ou du café. « Ils ne peuvent constituer un repas à eux seuls, mais on estime qu’à la semaine cela constitue l’équivalent de 30 repas », précise Angélique
Bérengé. « Nous menons un travail sur la qualité de l’alimentation et sommes donc vigilants sur les produits gras et sucrés. Cependant les produits que nous recevons vont souvent égayer le repas et aussi, en les distribuant personnellement aux résidents, donner un contrepoint individuel à la vie en collectif qui peut parfois être pesante. »