Après cinq mois de concertation citoyenne, un audit doit être lancé pour étudier un éventuel retour à la gestion directe de la restauration scolaire. Insuffisant aux yeux des parents d’élèves mobilisés pour améliorer la qualité des repas.
Le contenu des assiettes des enfants scolarisés dans le 18e fera-t-il basculer la prochaine élection municipale ? Un peu tôt pour le dire, mais le sujet, très sensible, devrait être largement abordé pendant la campagne. Benjamin Griveaux, candidat LaRem à la Mairie de Paris, s’est déjà prononcé en faveur d’une gestion municipale des cantines de notre arrondissement. Elles sont actuellement gérées par un prestataire privé, la Sogeres, filiale de la multinationale Sodexo. Une exception parisienne (avec le 2e arrondissement) qui, selon le collectif de parents « Les enfants du 18e mangent ça » explique la mauvaise qualité des 14 000 repas servis chaque jour. Présent dans dix des 84 écoles de l’arrondissement, ce collectif assure compter environ 60 relais dans d’autres établissements scolaires.
Objectif 2023
Face à la pression des parents d’élèves, la Mairie a entamé au printemps dernier une consultation citoyenne sur l’avenir des cantines. Au terme d’une dizaine de réunions, parfois houleuses, peu d’annonces fracassantes. La municipalité a simplement promis fin juin de lancer un audit sur « les modalités financières d’une “municipalisation” de la restauration scolaire en 2023 », date de la fin de contrat entre la municipalité et son prestataire. Les premiers résultats devraient être présentés courant novembre, avant un bilan complet à la fin de l’année.
Un audit doit également être mené sur la construction (…)
Photo : Thierry Nectoux