Entre fermeture des universités, cours à distance, isolement, augmentation de la précarité, troubles psychologiques, les étudiants souffrent des mesures prises pour contrer la pandémie. Dans le 18e arrondissement, l’atmosphère est particulièrement tendue.
Depuis de nombreux mois, le secteur de l’enseignement supérieur subit de plein fouet les conséquences de la Covid-19. Une situation qui touche les différentes unités présentes dans le 18e. Du centre Clignancourt de l’université Paris-Sorbonne à l’IUT Paris Diderot en passant par le CFA Stephenson, toutes ces structures tentent de s’adapter.
A la fac, tous les maux réunis
Le centre Clignancourt qui accueille près de 6 000 étudiants de première à troisième année de licence en sciences humaines (histoire, philosophie, sociologie, géographie) est fermé depuis octobre 2020. A la place, des cours à distance ont été mis en place avec une réussite très inégale. « J’ai des profs qui nous envoient les cours par mail et d’autres qui ont du mal à travailler avec les (...)
illustration : Olga Blomme