juillet/août 2024 / Législatives : la parole aux candidats
Pierre-Yves Bournazel (Horizons-Ensemble) 18e CIRCONSCRIPTION
Pouvez-vous vous présenter et indiquer sous la bannière de quel mouvement vous vous présentez ?
Habitant du 18e arrondissement, élu du 18e depuis maintenant seize ans, je suis soutenu par Bertrand Delanoë, ancien maire de Paris, par Christophe Caresche, ancien député socialiste de cette circonscription, et par de nombreux habitants et associatifs engagés au service du bien vivre ensemble.
Comment percevez-vous la circonscription dans laquelle vous vous présentez ?
C’est un petit Paris de la diversité. De la diversité d’origine, de la diversité sociale, de la diversité culturelle et de la diversité générationnelle. Quand on fait le tour de notre chère et belle 18e circonscription, on fait un peu le tour de Paris, mais probablement le tour du monde. J’y ai d’ailleurs beaucoup appris à titre personnel, beaucoup compris la nécessité de rassembler et de fédérer plutôt que de diviser et cliver en permanence.
En 2022, vous avez annoncé dans notre journal que votre engagement prioritaire était la planification écologique . Deux ans sont passés, est-ce toujours votre priorité ?
Je crois que la planification écologique est la priorité absolue, c’est l’enjeu du siècle. Lorsque j’étais parlementaire en 2022, j’ai été classé par les ONG et les associations, sixième député le plus écologiste de France. Je suis très engagé sur ces questions-là à l’échelle locale, en luttant contre le bétonnage, en me battant pour la rénovation thermique mais surtout pour la transformation de nos modèles de consommation, afin de créer les conditions d’une économie verte. Ça passe par la formation professionnelle et par une nouvelle stratégie en matière de production et d’emploi. On pourrait aussi parler de l’éducation de la même façon ou de la défense nationale face au péril géopolitique. Face au RN, il va bien falloir trouver des solutions à l’Assemblée nationale pour faire travailler des personnes qui peuvent avoir sur le papier des engagements différents, mais qui auront intérêt à faire en sorte que le pays avance et que les sujets majeurs pour notre pays et le monde soient au rendez-vous. Il faut qu’on puisse créer les conditions d’une grande coalition pour défendre les valeurs républicaines, démocratiques et de progrès.
Quel engagement prenez-vous par rapport à votre circonscription ?
D’abord, je serai comme je l’ai toujours été : un député de proximité à l’écoute. J’ai beaucoup travaillé avec des habitants et des associations, nous avons tissé une belle relation de confiance. J’ai beaucoup travaillé, et je continuerai de le faire, sur la question du soutien scolaire, afin de donner plus à des enfants qui, au départ, ont moins de capital social et culturel. Il faut aussi se battre pour le soutien à la création et sa diversité, pour le soutien aux arts et aux artistes, qui sont des engagements que j’ai depuis longtemps. Lorsque j’étais à l’Assemblée nationale, j’ai beaucoup soutenu le cinéma, le théâtre, les librairies indépendantes, les intermittents et leur régime. Être député, c’est aussi travailler sur les questions de proximité, de tranquillité et d’apaisement de l’espace public, en luttant contre la pollution et le bruit. Il faut également soutenir les associations qui font un vrai travail de prévention et puis, évidemment, étudier tous les sujets que m’apporteront les habitants car je crois en l’intelligence collective et je pense que, seul, un homme ou une femme ne peut rien.
Photo : Thierry Nectoux