« Nous savons tous, sans exception, que nous sommes condamnés à mort à notre naissance… Je ne trouve pas plus con de mourir d’une balle dans la tête que de mourir au volant d’une R16, ou à Usinor en travaillant pour le SMIG… Mon métier, c’est de braquer. Alors mourir ou prendre le risque de mourir quand on vit dans la violence… », déclarait Jacques Mesrine au journal Libération en janvier 1979.
Il décèdera le 2 novembre 1979 à 15 h 15, après dix-huit mois de cavale, dans le 18e arrondissement de Paris, sur la place délimitée par le croisement du boulevard Ney, du boulevard Ornano et de l’avenue de la porte de Clignancourt, lors d’une embuscade très soigneusement préparée. Cette dernière nécessitera une quinzaine de véhicules, cinquante policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) dirigée par le commissaire principal Robert Broussard et de l’Office central de répression du banditisme (OCRB) du commissaire divisionnaire Lucien Aimé-Blanc. Ce sera, d’ailleurs, la première fois qu’une opération contre un malfaiteur sera menée avec des moyens aussi spectaculaires.
Fausse identité de journaliste
Jacques Mesrine, 42 ans, vit alors avec sa (...)
Photo : D.R.