Nous avons demandé à chaque tête de liste de nous présenter un candidat « atypique, décalé, ou inattendu », positionné dans les dix premiers. Nous avons senti dans la composition de la plupart des listes, l’envie d’intégrer des personnes de la « société civile », un concept à la fois ancien et très à la mode, difficile à définir ou en tout cas ambigu.
La « société civile » est facilement opposée à la classe politique ou aux institutions, elle disposerait de la vitalité de la vie sociale, de ceux qui sont dans la « vraie vie » et donc hors des partis et du système politique.
Nous avons rencontré ces candidats. Souvent, ils veulent porter une thématique liée à leur parcours de vie, à leur métier ou aux manques de la société et sont attachés à la réalisation d’objectifs concrets. Indépendants, en dehors des enjeux de pouvoir et des alliances, ils se présentent avec le souci de l’efficacité.
Est-ce un élément du marketing politique ou la réelle entrée des citoyens dans les institutions municipales ?
Il faut attendre les résultats du prochain scrutin pour mesurer leur poids dans les futures assemblées.
reportage photo : Thierry Nectoux